Izia (Solidays)

Après avoir entamé cette édition des Solidays avec Soviet Suprem, assez géniaux, et jeté une oreille à Palma Violets, assez décevants, direction la Scène Paris pour enfin voir Izia sur scène. J'ai beau être assez déconnectée de l'actualité musicale française depuis mon exil barcelonais, Izia, j'avais quand même suivi ! Et là, je me permets une petite dédicace à mon amie Milie, grâce à qui j'ai découvert Izia et à qui je pense bien fort dans son exil new-yorkais...

Alors, comment décrire un concert d'Izia ? Surtout en sachant que c'était donc le premier que je voyais... C'est un peu l'impression de voir une boule d'énergie sur scène : ça n'arrête pas, ou si peu ! La chanteuse danse, court, saute partout. Mais si ce n'était que l'énergie... Non, c'est aussi (et surtout) une voix puissante, aux accents très rock - même sur les chansons plus électros du dernier album, finalement -, une attitude spontanée et une réelle générosité à l'égard du public. On aurait tort de bouder son plaisir, un plaisir visiblement partagé par la chanteuse elle-même, qui alterne moments d'intensité rock'n'roll et de grâce tout sourire.

Il n'y a pas longtemps, j'ai lu, peut-être sur Twitter, ce commentaire : un jour, on ne dira plus qu'Izïa est la fille de Jacques Higelin, on dira que Jacques Higelin est le père d'Izïa. On en prend peut-être le chemin...


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